Description des vitraux

N’étant pas spécialiste du vitrail, Claude Piette emprunte la description des verrières à  des représentations qui ont fait l’objet d’études dans trois ouvrages de références :

  • 1) Description  de Philippe Des Forts dans – Picardie Historique et Monumentale.
  • 2) Description de l’abbé Le Sueur, curé d’Erondelle, dans – Notice sur quelques verrières anciennes de l’arrondissement d’Abbeville en 1888.
  • 3) Description de R. Canton – P. Hainsselin dans – 1975, Antiquaires de Picardie.

Découvrons en premier  les baies G – H – I – J – K et L.

Les six vitraux du chœur de l’église.

Vitrail baie G  L’Assomption et le couronnement de la vierge
Vitrail baie H   La rencontre de Jésus et de Véronique
Vitrail baie I  Le couronnement de la vierge

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vitrail baie J  Saint Michel terrassant Lucifer
Vitrail baie K  L’incarnation
Vitrail L Les vertus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Découvrons la baie D .

Le vitrail de la chapelle de la vierge du transept Nord de l’église.

Vitrail baie D  La résurrection de Lazare

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Découvrons les baies M – N.

Les deux vitraux de la chapelle de Saint Sébastien du transept Sud de l’église.

Vitrail baie M  Saint Sébastien
Vitrail baie N  La translation des âmes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Découvrons les baies P et B.

Le vitrail P au-dessus de la porte Sud de la nef de l’église. Flambage art abstrait

Le vitrail B  sur le mur Nord du bas coté face à cette porte. Flambage les vertus

Vitrail P
Vitrail B

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Découvrons les  baies A – Q et C – O.

Les quatre vitraux face à face  du mur du bas coté Nord et du mur Sud de la nef  de l’église.

Vitrail A – Q et C – O

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour terminer la description des vitraux regardons  les  baies E et F  de la sacristie (ancienne chapelle seigneuriale) .

Des fenêtres en verre cathédrale sans valeur historique.

Verrière de la Baie E – F  Sacristie

Les vitraux

Poursuivons notre visite de l’église et voyons maintenant les vitraux : Quand on pénètre dans l’église, on est tout d’abord frappé parla beauté et l’éclat du chœur (surtout au soleil levant) aux voûtes de pierres sculptées, aux pendentifs finement ciselés rayonnant de mille teintes filtrant au travers des magnifiques vitraux. Ces fragiles œuvres d’art datées de 1545 ont traversé les siècles pour arriver jusqu’à nous avec plus ou moins de bonheur.

Avant 1900: Jusqu’à la fin du XIXème siècle, l’église Saint-Sulpice de HUPPY était dotée en totalité de ses fenêtres de vitraux plus ou moins anciens. Les plus vieux datant d’un peu avant le milieu du XVIe siècle étaient classés « Monuments Historiques ››. Beaucoup de baies avaient au fil des années été garnies de verrières par de donateurs pour marquer un événement heureux ou malheureux de leur existence (comme il était également fait pour la statuaire) Ces verrières avaient plus ou moins de valeur tant historique qu’artistique. Aucune étude sérieuse n’est parvenue jusqu’à nous, malheureusement car il aurait été intéressant pour nous d’en connaître l’exacte description et surtout leur origine.

La restauration en 1900 : Pour ce qui est de la description des verrières actuelles nous nous référerons aux études antérieures.

Une restauration vers 1900 (date inscrite sur la verrière J) par la Maison LATTEUX/BAZIN de MESNIL SAINT-FIRMIN dans l’Oise sous la direction de M. De FRECHENCOURT et De GUYENCQURT, exécutée avec goût et compétence ne permet guère aujourd’hui de distinguer les morceaux changés. Malheureusement plusieurs blasons manquaient; les maîtres verriers se gardèrent bien d’en créer, mais pour ne pas laisser de blancs, ils mélangèrent les armoiries dans certaines baies, rendant pratiquement impossible I ‘établissement des filiations. Certains blasons provenant des fenêtres plus récentes ont ainsi été conservés. Après cette restauration de 1900, il y avait des vitraux dans chaque fenêtre de l’édifice, certaines en grisailles,….. «Pas pour longtemps !››

1914: Les verrières « classées ›› furent déposées en 1914 et reposées après la tourmente. Les verrières non classées étant partiellement restaurées, l’église était à nouveau garnie de vitraux malgré les blancs de plus en plus nombreux.

1939 : Déposés une nouvelle fois en 1939, ils subirent donc par deux fois des restaurations et aussi des retouches dues surtout à leurs changements de place.

Pour la fenêtre I et J : de la chapelle seigneuriale au chœur de l’église

Pour la fenêtre D : du bas-côté Nord au transept Nord.

  Tout ceci pour les verrières classées, les autres disparurent à la destruction en presque totalité de l’église en mai 1940.